Retour à la vie

A travers ce r cit, un chef d' tablissement et directeur g n ral d'un ensemble scolaire priv catholique sous contrat d'association compos de deux coles maternelles et l mentaires, d'un coll ge et d'un lyc e, t moigne de son licenciement inattendu et empreint d'une violence inexplicable. Ce mardi 19 mai 2009 il se rend son bureau 19 heures. A sa grande stup faction il est attendu, en pr sence d'un huissier de justice, et, tour de r le, par le d l gu de la congr gation qui assure la tutelle de cet tablissement et par le pr sident de l'organisme de gestion, qui lui remettent chacun une lettre de notification de sa mise pied avec effet imm diat pour faute grave et de la convocation un entretien de licenciement. Aucune explication, aucun mot chang , sauf pour donner le nom de la personne qui lui succ de partir du lendemain. Il est ensuite conduit jusqu' la porte de sortie, accompagn jusque sur la place situ e devant l' tablissement. Stup faction, sid ration. Le souffle de la violence qui a d vast l'esprit de ce chef d' tablissement durant peine quelques minutes n'a pas r ussi teindre la flamme de la vie qui brillait au plus profond de son tre. C'est cette flamme qui l'a d'embl e motiv pour sa d fense jusqu' obtenir, l'issue d'un pre combat juridique qui a dur trois ans, la condamnation se son employeur et la r paration du pr judice par la Cours d'Appel des Prud'hommes. A travers son r cit qui conduit au coeur de cet v nement que l'auteur d crit comme sa mise mort professionnelle, il poursuit un seul et unique but, celui de r habiliter son honneur, sa dignit et sa probit , d'une part, en d non ant l'ignominie et la violence inou e sournoisement d ploy es son encontre par quelques responsables d'une instituion catholique, et, d'autre part, en expliquant qu'ils ont lourdement entach la notori t , bris l'image et perturb le riche pass de l'institution elle-m me, une p riode cruciale pour l'avenir de son histoire. En relatant s