La main sauvage

J'entendais mille petites voix qui bruissaient silencieusement dans la brousse embras e par la romance de minuscules et exigus tres vivants qui s' chauffent et se dilatent. Les clappements des ramures se crispaient et clataient. Les l g res flammes explosives s' chappaient furtivement des bocages. De temps autre, les hululements des chiens et les aboiements des hiboux sans oublier le grincement des dents des serpents noirs agr mentaient et animaient l'oraison fun bre. Le vent grondait inlassablement et fouettait la vo te qui larmoyait, humectait et d goulinait comme une pluie diluvienne. Il r gnait dans les profondeurs que l'on entendait hurler, les j r miades de la nature subodorant la pr sence d'une main biscornue.