Catholique et fasciste toujours

Nous sommes catholique, et nous sommes fasciste. Mais surtout, nous sommes catholique et fasciste. Le « et est ici le plus important. Car, si nous concevons l'ordre naturel et l'ordre surnaturel comme deux ordres r ellement distincts, nous ne les comprenons cependant pas comme deux ordres s par s. De sorte que notre fascisme n'a d'autre raison suffisante que notre catholicisme. Tout se tient, car le r el est un; notre pens e prend la forme d'un syst me, car le r el est lui-m me syst matique.

Aussi, c'est parce que nous croyons que l'Id e s'identifie objectivement au r el que nous tenons la r flexion ontologique pour vraie; c'est parce que nous admettons la r flexion ontologique que nous croyons en la possibilit d'une vision naturelle de l'essence divine; c'est parce que nous croyons en la possibilit d'une telle vision que nous sommes catholique, et que nous estimons la valeur de l'ordre naturel, contre tout modernisme et tout surnaturalisme; c'est parce que nous estimons la valeur de l'ordre naturel que nous consid rons la poursuite du Bien commun politique comme une n cessit ; c'est parce que nous consid rons la poursuite du Bien commun comme une n cessit que nous sommes fasciste, et que nous nous opposons toute forme de d mocratie et au personnalisme; enfin, c'est parce que nous sommes fasciste que nous admettons une forme de violence naturelle et bonne, et que nous croyons conjointement en la n cessit -- tout en demeurant r aliste -- de poursuivre un id al.

Un id al sup rieur pour lequel « il faudra que des centaines, des milliers d'hommes vivent ...], consentant pour lui, l'avance, tous les sacrifices, toutes les humiliations, tous les h ro smes. L'heure vient o , pour sauver le monde, il faudra la poign e de h ros et de saints qui feront la Reconqu te (L on Degrelle).

Puisse ce travail contribuer -- son humble niveau -- la Reconqu te des intelligences, qui est la premi re de toutes.